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Mes tentatives d'écriture
Mes tentatives d'écriture
  • Des images défilent dans mon esprit. Des mots veulent en sortir. Je dois donc les écrire. Mais... J'ai besoin de vous amis lecteurs. Ma syntaxe n'est pas toujours juste. Alors je vous invite à me guider afin que je puisse m'améliorer. Merci !
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31 mars 2013

(*) 1er essai, Un jour à ... Séoul

 

1er Essai

N'hésitez pas à me dire ce qui ne va pas et surtout respectueusement, j'entend par là, aucune grossièreté et dites moi ce que vous en pensez. Je veux m'améliorer, vos conseils et vos critiques sont les bienvenus !

 

           

Un jour… à Séoul

            Je sens une main qui me secoue légèrement. Mais qui peut bien me toucher l’épaule ainsi? « Je suis fatiguée qu’on me laisse dormir ». Tiens c’est bizarre, je suis pourtant bien seule chez moi. Qui cela peut-il bien être ? Et que fait-il dans ma chambre ? À peine ai-je pensé ces quelques mots que je me rends compte que ne reconnais pas l’environnement sonore de ma chambre qui se trouve dans un petit appartement du 11ème arrondissement de Paris. Je devrais entendre, si je me concentre bien, le tictac de mon réveil ou le bruit de mon réfrigérateur dans la pièce à côté, mais là c’est comme un brouhaha : Le bruit d’une fermeture à glissière qui se ferme, des froissements de vêtements puis j’entends des personnes parlant anglais à voix haute et d’autres dans une langue que je ne reconnais pas.

            Je ne comprends pas et n’ose pas ouvrir les yeux. Incrédule, j’ouvre tout de même un premier œil, puis le deuxième : mon regard se porte tout d’abord vers une petite fenêtre par laquelle je peux apercevoir une aile d’avion. Surprise, je regarde autour de moi… C’est impensable, je suis dans un avion assise près du hublot. Une hôtesse d’origine asiatique me parle anglais, je ne comprends pas tout, et c’est à ce moment-là que je me dis que je n’aurais pas dû sécher les cours d’anglais. J’ai à peine compris deux mots : « korea" et « welcome ».

            Mon cœur s’accélère, je commence à paniquer, je regarde le siège sur lequel je suis assise et je remarque que je porte les mêmes vêtements qu’hier :un jean bleu délavé stretch légèrement évasé au niveau des chevilles, une tunique fleurie descendant presque jusqu'aux cuisses, cintrée par une fine ceinture en cuir noir. Au cou, je porte la chaine en or que mes parents m'ont offert la semaine précédente et mes cheveux sont détachés, une coiffure que je n’apprécie guère, car cela me gêne pour écrire lorsque je vais en cours. À mes pieds se trouve mon cabas, un gros sac fourretout que je trimballe partout où je vais et une petite veste en cuir noir que j'ai achetée au marché aux puces.

            Je ne comprends pas. Comment cela se fait-il que je sois ici dans un avion, qui apparemment a atterri dans un pays inconnu. « Mais où suis-je ? » Le seul souvenir que j’ai, c’est d’être allée me coucher en lisant un de mes livres préférés. « Ah ! Ça y est, je commence à comprendre, je suis en train de rêver, mais bien sûr ce ne peut être que ça… » Me dis-je en souriant soulagée. « Je vais me pincer pour me prouver que je suis bien endormie dans mon bon lit douillet ». Aïe, ça fait mal, me dis-je en grimaçant de douleur, je regarde autour de moi et je suis toujours dans l’avion. Je me repince en fermant fortement les yeux, espérant me retrouver chez moi, je les rouvre et pareil, je ne suis toujours pas dans ma chambre. La panique me reprend. Une hôtesse s’approche de moi et m’invite à sortir de l’avion. En effet je suis la seule qui soit restée assise, presque tout le monde est déjà descendu.

            Je n’ai jamais pris l’avion de ma vie, c’est pour moi une expérience particulière, surtout que je ne me rappelle pas être montée à bord ni même d’avoir acheté un billet. Je me dirige vers la porte de sortie, bien malgré moi, j’emprunte un long couloir et j’arrive dans un immense hall noir de monde, tous sont d’origine asiatique, mais je ne sais pas encore dans quel pays je suis. Je suis la foule se dirigeant vers la sortie, on s’arrête apparemment devant un douanier qui demande un papier à tous les étrangers. Pour ne pas paraitre ridicule, j’essaye de voir à quoi ressemble ce fameux papier dans les mains des personnes qui sont devant et derrière moi. Je repère une certaine mise en forme du texte et des couleurs. N’ayant aucun souvenir du pourquoi et du comment je suis ici, je dois évidemment ne pas me rappeler avoir rempli un certain papier. Je fouille donc le bazar qui se trouve dans mon sac et là, je remarque une grande enveloppe marron. Surprise de la voir à cet endroit, je la sors et l’ouvre. Différents documents y sont, une carte, de la monnaie, un plan de métro, un itinéraire... Tout est en français, et tout à l’air d’être organisé comme si cela faisait plusieurs semaines que je préparais ce voyage. Je trouve également mon passeport, un document que je n'ai jamais eu, et ce fameux papier que le douanier a besoin de regarder.

            « Au fait, j’y pense. Combien de temps dois-je rester ici ? »

            Les billets aller/retour sont dans l’enveloppe, je lis le billet du retour et reste bloquée sur la date et l’horaire. Vingt-six mars deux mille treize, embarcation à vingt-trois heures trente, emplacement B2 départ aéroport Incheon, Corée du Sud. J’ouvre de grands yeux de surprise.

            « Je suis en Corée du Sud ? Et je repars ce soir ? » M’exclamais-je, haut et fort. Cette phrase est sortie toute seule, ce qui fait que certaines personnes se retournent pour me regarder et doivent surement se demander si je suis normale à parler aussi fort et surtout toute seule.

            Je prends un escalateur m’emmenant à l’étage du bas. Arrivée au rez-de-chaussée, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas par où commencer, où aller, je suis totalement désorientée… Quand à peine cinq minutes plus tard, un homme se présente devant moi. Il porte un panneau, avec écrit dessus mon nom : « Julie Delengrais ». Il était là, plus grand que moi, aux larges épaules, vêtu d’un costume noir, d’une chemise blanche et d’une cravate assortie. Les yeux noirs bridés avec des cheveux courts tout aussi sombres, avec une frange qui tombe sur le côté. Pour un asiatique, je le trouve pas mal, il n’est pas comme les clichés qu’on se fait d’eux : petit et maigre ou petit et gros avec des lunettes. Celui-ci a une carrure que je trouve assez européenne et athlétique. Je le regarde surprise avec un air interrogateur en espérant qu’il comprendra ma situation. Il me dit en souriant en français avec un fort accent coréen : « Bonjour, Mademoiselle, je suis pour aujourd’hui, votre chauffeur et votre guide touristique. » en se baissant presque à quatre-vingt-dix degrés devant moi.

Il se relève et continue: « Nous n’avons pas beaucoup de temps, suivez-moi… ». « Il parle français, quel soulagement »

            Arrivés au parking, il m’ouvre la porte d’un véhicule noir aux vitres teintées, on dirait une mini limousine. Jamais je ne suis montée dans une voiture aussi luxueuse. À peine installée à l’intérieur que j’aperçois un sac à dos posé sur le siège voisin dans lequel se trouvent des jumelles, un appareil-photo, les mêmes plans que ceux de mon enveloppe et mon itinéraire. Celui-ci indique qu’en premier je visiterai le palais Changdeokgung et qu'ensuite j’irai à Insadong.La visite continuera par le quartier de Jongno, et je finirai par un quartier nommé Myeongdong. Aucun de ces noms ne me dit quelque chose et je n'ai ni photo, ni description pour m’aider. C’est l’inconnu total. Je me laisse emmener, dans un pays inconnu, avec un homme que je ne connais pas, mais comme c'est le seul contact qui a l’air de me connaitre, je n’ai pas d'autre choix que de me laisser guider.

            Quelques heures plus tard, je suis bien contente de m’être laissée emmener par cet homme. Le soir est déjà arrivé, les lumières s’allument, je flâne le long d’une rivière toute illuminée en pleine ville, je croise des couples d’amoureux, marchant bras dessus bras dessous, ce paysage urbain hors du commun est simplement magnifique.

            Cet homme (dont j’ai appris qu’il s'appelle Monsieur Lee), mon guide, me suit et me dit qu’il est bientôt l’heure de retourner à l’aéroport. Je me sens si bien, si apaisée, avec toutes les merveilles que j’ai pu voir aujourd’hui, que je n’ai pas envie de partir. Ce matin, après la visite du palais Royal dont l’architecture est époustouflante, Monsieur Lee m’a emmenée dans un quartier dont j'ai oublié le nom, trop compliqué pour des Français novices, où j’ai mangé dans un beau restaurant traditionnel, et où j’ai même appris à manger avec des baguettes. Ce n’était pas une mince affaire, mais j’ai tout de même réussi en me concentrant bien, à attraper ma nourriture. Ensuite, nous nous sommes promenés dans un quartier dans lequel j’ai pu voir la tradition et la culture de la Corée du Sud en direct. Et maintenant, je suis là auprès de cette rivière, l’air est doux, je n’ai pas froid, je me sens bien. M. Lee interrompt mes pensées et me rappelle qu'il est presque l’heure. Juste avant de prendre la voiture, il me propose de faire une halte quelque part, je n’ai pas très bien compris où, mais je le suis avec une totale confiance. On se retrouve devant un funiculaire pour aller à la « Tour de Séoul ».

            Je termine donc ma soirée en Corée du Sud à Séoul, sa capitale, dans une tour surplombant la ville, assise avec une bière à la main que m’a gentiment proposée M. Lee, contemplant cette magnifique vue sur Séoul tout illuminé, avec comme unique compagnie mon guide rien qu’à moi qui fut très charmant tout le long de la journée. La fatigue commence à m’envahir, mais je ne veux rien rater, car dans quelques minutes, je serai dans la voiture en direction de l’aéroport.

            Ça y est, ma journée à Séoul est terminée. Je suis triste, j’aurais bien aimé rester encore un peu…  Même si je n’ai pas choisi d’être là, et je ne sais toujours pas comment j'y suis arrivée alors que je me suis couchée dans mon lit, je voudrais rester encore un peu plus. Il est vingt-trois heures vingt-cinq, je suis assise à mon emplacement dans l’avion. Une jeune femme asiatique s’assoit à côté, faisant à peine attention à moi. La fatigue est là, j’entends l’une hôtesse énoncer les consignes de sécurité, je mets ma ceinture, mes yeux veulent se fermer, mais je résiste. L’avion démarre, je sens sa vitesse, je sens l’effet de la montée dans l’air, et mes yeux se ferment.

            Bip…bip…bip… « Humm, mais qu’est-ce que ce bruit ? » Ma voisine a pris son réveil avec elle ? Elle aurait pu penser à l’éteindre. Je me retourne et là je sens que je tombe et j’atterris brutalement sur le sol. J’ouvre les yeux, fronçant les sourcils à cause d'une la douleur à la tête. Et là… je remarque que je suis dans ma chambre, que je ne suis plus dans l’avion assise confortablement à ma place. Je retrouve mon environnement sonore, le bruit de mon réveil et celui de mon réfrigérateur. Soudain, je réalise… « C’était donc un rêve ? Oh ! Non comme c’est dommage, j’étais tellement bien là-bas… » Dis-je en faisant la moue. Je m’assois sur le bord du lit, la tête entre les mains, je me remémore tout ce qui s’était passé. « Cela semblait tellement réel ». Je lève les yeux, et je le vois là, posé sous ma fenêtre, le sac à dos que j’avais à Séoul. Toute contente je me précipite pour l’ouvrir, mais ma joie se dissipe aussi vite en remarquant qu'il est vide. Mes mains fouillent dans tous les recoins, mais ne trouvent rien. Il reste une toute petite poche sur le devant, je l’ouvre et là mon cœur se met à battre plus vite, une enveloppe s’y trouve, plus petite que celle que j’avais découverte dans mon sac à main. Toute tremblante, tout doucement, comme si j’avais peur encore de me rendre compte que ce n’était qu’un simple rêve, je l’ouvre. Dedans se trouve une seule photo sur laquelle mon guide et moi sommes là, souriant avec nos mains et bras relevés formant un cœur. Mon cœur s’arrête à lecture de ces quelques mots. « Merci pour cette journée à Séoul »…




Source des images :  http://french.visitkorea.or.kr/fre/SI/SI_FR_4_5_1.jsp?cid=303013

 

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Commentaires
T
moi aussi demoiselle je voudrai la suite
E
je veux la suite ......:D
E
moi j' ai beaucoup aimer je suis moi même auteur amateur alors je te dis continue des fautes on en fait moi la première ....... cordialement Elma
L
désolée cela s'est edité plusieurs fois oups
L
Je n'ai pas trop regardé s'il y avait des fautes de syntaxes...mais rien ne m'a parru génant. Peut être des phrases un peu longues. Le texte m'a transporté mais frustrée car cet aller retour est trop rapide. Il me manque les sensations, les odeurs, du visuel pour voyager. Cela fait plus une histoire qu'on se raconte, les evements étant listé les uns après les autres. Cette sensation vient peut être du language utilisé qui est quelque fois plus du "parlé" que "littéraire".<br /> <br /> En tout cas l'idée, la trame est bonne et le suspense aussi.<br /> <br /> J'espère avoir une réponse de ce qui s'est rellement passé dans une prochaine histoire.
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