La FIN birth_xx___xvi_by_leoncio_harmr-d6s6dsm

Nous savions que la fin était proche. Cela faisait des semaines qu'à la radio, nous entendions la disparition de villes, puis de certains pays jusqu’au continent complet... Notre planète terre se mourait. Aujourd’hui, il restait uniquement notre petite contrée. Nous, humains étions impuissant face à cette tragédie. La surface du sol, après son passage ne ressemblait plus qu’un vaste désert de cendres. Nous étions les derniers. Les humains étaient incapables d’arrêter cette nature destructrice. Que pouvions-nous faire ?

J’étais là à courir, en tenant la main de l’homme que j’aimais. Nous allions à droite, puis à gauche sans vraiment savoir où aller. Notre fin était incontournable, nous le savions au fond de nous-même, mais la peur était plus grande et incontrôlable. Notre ville était touché depuis seulement quelques minutes, la panique avait dominé notre raison. On traversait les rues, les parcs verts, le monde couraient dans tous les sens, criant… Ne sachant que faire.

Nous nous arrêtâmes. Je regardais derrière moi et j’aperçus cette chose destructrice. Mon cœur s’arrêta. Malgré sa monstruosité, nous étions ébahis par sa beauté. Le ciel et les nuages étaient orange, et plus le regard descendait vers le sol et plus cela devenait rouge flamboyant. En effet, ce que nous voyions, était cette nature destructrice. Un mur de flammes tel un raz de marée de feu, avaler tout sur son passage.

Les derniers êtres vivants, oiseaux, chiens, chats, humains, tous tentaient de gagner quelques secondes supplémentaires de vie, essayant de s'échaper. Tenant toujours la main de l’homme que j’aimais, nous pouvions voir ces êtres vite rattrapé par ce mur de flammes les transformant instantanément en poussière. Nous voulions partir, mais trop tard, le même scénario était tout autour de nous. Un chat avait réussit à se coincer entre mes jambes espérant que je le protègerais. Pauvres bêtes, pauvre humanité. Qu'avions nous fait pour en arriver là ?

Nou nous embrassions pour la dernière fois, on s’était dit un dernier « je t’aime », et nous nous enlacions attendant la fin. Mais je ne pouvais détourner mon regard de cette catastrophe. Ce mur de flammes maintenant nous entourait.

Les flammes approchaient, brulant tout sur son passage. Seulement quelques centimètres, avant de m'atteindre. A peine avais-je eu le temps de sentir la chaleur me bruler que … [------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------]

Dilmun-le jardin d’Eden Un NOUVEL EDEN ?

Je me réveille. Allongée sur cette verdure tendre et douce....

... A suivre...

LA FIN ? UN NOUVEL EDEN ?

Partager cet article